La première destination de mon voyage Chili est Santiago, la capitale, une mégalopole andine dont la réputation n’est plus à faire. Mon aventure débute en quittant Mendoza. Au fil des kilomètres, le décor change peu à peu. Il devient montagneux quand le bus passe devant la cordillère des Andes. Tout au long du trajet, j’apprécie à travers la fenêtre le défilé du paysage, sommets enneigés, forêts denses, rivières limpides… Après quelques heures, le conducteur s’arrête pour un contrôle routier… À bord du bus, tous les passagers s’agitent. Moi, je me presse de mettre mon passeport à porter de main, au cas où.

Le chauffeur redémarre lorsque les autorités ont fini leur devoir… En début d’après-midi, le bus arrive enfin au terminal de Santiago. En mettant pied à terre, moi et les passagers sommes assaillis par les chauffeurs de taxi qui se ruent sur nous pour prendre les bagages. Ils ont l’air sympathique avec les étrangers, mais pas entre eux. En effet, il y en a qui se bagarrent pour attirer les bonnes grâces d’un touriste. Perso, je préfère marcher, c’est toujours de cette manière que j’ai appris à découvrir un pays et je ne ferais pas d’exception pour ce séjour Chili. Le temps de me dégourdir les jambes et de mettre mon sac sur le dos, me voilà fin prêt.

Ce que je remarque en premier lieu à Santiago, ce sont ses rues colorées. La plupart des murs des commerçants sont peints avec des dessins. Ces œuvres ont été réalisées par des artistes ou des jeunes chiliens qui veulent s’exprimer à travers leur art, le graffiti. Je n’en perds pas une miette, chaque dessin est unique et aux couleurs improbables. Armé de mon appareil photo, je mitraille sans modération ni retenue. Avec un petit pincement au cœur, je dois d’ores et déjà quitter le quartier Bellavista et trouver un hôtel où passer la nuit. Demain, j’irai dans le quartier Brasil. D’après mes informations, les façades de cette rue seraient également décorées par ces graffitis modernes. (To be continued…)

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