Je suis au 3e jour de mon voyage Argentine. Il est 7 h du matin lorsque je quitte ma chambre d’hôtel. Je me rends à la gare routière de Puerto Iguazu où un bus me conduira aux fameuses chutes du côté argentin. Après quelques heures de route, le car s’arrête à l’entrée du parc. Il y a déjà beaucoup de monde. Des touristes de tous les horizons font la queue pour acheter des billets. Le ticket coûte environ 50 pesos pour les Argentins et 130 pesos pour les étrangers. Pourquoi un tel écart de prix ? Même moi, je me pose la question.

Mon billet à la main, je monte à bord d’un train allant à la Garganta del Diablo ou la Gorge du diable. Cette gigantesque chute fut découverte par le conquistador espagnol Álvar Núñez Cabeza de Vaca en 1542. De toutes les 275 cascades du Parc National Iguazú, c’est la plus haute avec ses 72 m… En descendant au terminus, je suis accueilli par quelques ambassadeurs de la faune locale, notamment des coatis très curieux et des toucans vraiment bavards. Je les prends en photo avec mon appareil en souvenir de ce premier voyage Argentine.

Un petit chemin mène vers deux options, à savoir, le circuit supérieur et le circuit inférieur. Perso, je me la joue en gradation et suspens. Je découvre tout d’abord l’ensemble des chutes vues depuis les passerelles. Cette alternative permet d’apprécier leur plongeon dans les bassins inférieurs. Au fur et à mesure que j’avance, je remarque que les chutes deviennent de plus en plus grosses. C’est impressionnant toute cette eau qui se déverse dans un bruit assourdissant. Lors de mon passage à la chute Bosetti, un mur d’eau m’envoie de puissantes rafales. Même avec mon imperméable sur le dos, je suis trempé jusqu’à l’os. (À suivre)

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