Si certain ne se pose pas de question (généralement, parce qu’ils l’ont déjà fait) beaucoup de personnes hésitent avant de louer un canoë en Ardèche et sur d’autres rivières. Cet article vise à répondre à des questions légitimes que beaucoup ont, vous retrouverez ces information et bien d’autre dans le site de réservation https://www.canoelocationardeche.fr
Quel est le niveau de difficulté ? est ce dur, long, et si je tombe à l’eau ? et mes enfants je peux les emmener ? et mon chien ? comment s’habiller ?
Ces questions sont légitimes, vouloir pratiquer une activité de loisirs populaire comme la location de canoë kayak est à la fois attrayant et inquiétant. Une activité de loisirs est souvent un moment très attendu au cours d’un séjour et doit être un souvenir fort et agréable.
Afin d’avoir des idées plus claires, nous allons énuméré ce qui est important de savoir.
Commençons par la rivière.
Sur quelle rivière vais je louer ? l’Ardèche Classe 2(III) la Dordogne Classe 2 ça veut dire quoi ?
Quand on envisage de louer un canoë kayak l’imaginaire parfois s’emballe.
Certain s’imagine assis sur une frêle embarcation dévalant une rivière déchaînée, sautant des cascades de plusieurs mètres (voir dizaine de mètres) slalomant entre d’énorme rocher, tombant à l’eau, luttant pour atteindre le rivage et sauver sa vie…
Si la location d’un canoë kayak était cela, le métier de loueur n’existerai pas. La location est régie par des règles qui visent tout d’abord à protéger celui qui loue.
La première règle est le lieu d’implantation de la location. Vous ne pourrez louer des canoës ou des kayaks que sur des rivières proposant des difficultés raisonnables.
Pour savoir ou l’on va, il suffit de connaître le niveaux de difficulté de la rivière. Elles sont toutes classées et les niveaux (en Europe) vont de 1 à 6.
L’exemple type est l’Ardèche rivière (de classe II passage 3). Le profil de cette rivière est un escalier avec, un rapide plus ou moins important suivi d’un plan d’eau, puis de nouveau un rapide, puis un autre plan d’eau …
Même si les rapides vous semblent importants, ils ne sont pas longs ce qui permet de récupérer le matériel en cas de dessalage (bain involontaire). Si la rivière était une succession de rapide vous ne pourriez pas louer de canoë-kayak, sans qu’on vous demande de prouver votre niveau technique.
Les locations sont donc toutes installées sur des rivières de classe I ou II avec pour certaine des passages (rapide assez court) de classe 3.
Classe I : Facile, un lac, une rivière avec du courant où il y a des vaguelettes. Très peu d’obstacles et qui sont facilement évitables.
Classe II : Rapide simple, avec des passes évidents, ne nécessitant pas de reconnaissance avec des rochers et des vagues de taille moyenne facilement évitable.
Classe III : Rapide avec des vagues irrégulières, de taille modérée, pas toujours évitable. On y rencontre un courant rapide et de puissants mouvements d’eau. La reconnaissance est recommandée pour les moins expérimentés.
Classe IV, V et VI : Les rapides sont de plus en plus violents et ces rivières doivent être descendues par des pagayeurs expérimentés. À partir de la classe IV les trajectoires doivent être précisées et maîtrisées, autant dire qu’il faut des années de pratique avant d’y tremper sa pagaie.
Au delà les rivières sont classées Infranchissable.
Ensuite vient le choix du bateau.
Quel bateau prendre ? un, deux ou trois places ? canoë ou kayak ?
Tous les bateaux en location sont maintenant des kayaks auto-videurs (une, deux ou trois places) sur les quels vous êtes assis. Il est très difficile de trouver des canoës en location, ce bateau étant beaucoup plus technique.
Les avantages sont multiples; ils se dirigent facilement avec une pagaie double (une pale de chaque coté) ils ne se remplissent pas d’eau, ils restent donc léger, manœuvrable en toute circonstance et casse très peu.
En plus de votre bateau, le loueur vous fournira un gilet adapté à votre poids, une pagaie, un container étanche (un par personne maximum, pour les bateaux de une ou deux places). Naturellement le transport pour revenir à la location ou vous avez votre voiture est compris dans le tarif.
Le kayak monoplace : Vous êtes seul sur ce bateau qui est très facile à manœuvrer. Le débutant comprend rapidement comment il fonctionne. Dessus vous pouvez emporter un container qui se fixe à l’arrière du bateau. Nous ne conseillons pas ce bateau pour les enfants trop jeunes ou trop frêles, surtout pour une longue descente (un jours ou plus) c’est un peu trop “physique” pour eux.
Le kayak biplaces : Bateau plus large, vous le manœuvrez à deux, ce qui vous donne beaucoup d’efficacité. Dessus vous pouvez mettre jusqu’à deux containers de 55 litres (un au milieu et un à l’arrière). Ce bateau est rassurant, il semble plus stable que le monoplace, mais ce n’est qu’une illusion. Mettez la personne la moins “costaude” et la moins expérimentée à l’avant.
Le kayak trois places : Bateau identique au kayak biplaces, un petit siège permet d’accueillir un enfant au milieu. Il devra être léger (45kg maximum) et avoir moins de 12 ans. Dans ce cas vous ne pourrez emporter qu’un seul container de 55 litres, fixé à l’arrière. Ce bateau n’est donc pas conseillé pour les descentes de plusieurs jours (sauf si vous êtes avec des amis qui acceptent de transporter votre matériel).
Pour finir parlons de la tenue.
Quelle tenue prévoir ?
Le tenue du pagayeur doit être adaptée aux conditions climatiques, mais il y a des incontournables : tout d’abord enlever tout ce qui est superflu et peut tomber à l’eau (collier, chaînes, bracelets, lunettes de vue si elles ne sont pas indispensables..).
1/ Protéger vos pieds : on ne sait jamais sur quoi l’on peut marcher quand on descend volontairement ou non d’un kayak.
L’idéal est des chaussures fermées tenant bien aux pieds (chaussures d’eau, chaussures de sport usagées…), surtout pas de tongs.
2/ Protéger votre corps : en plus de l’adaptation de la tenue aux conditions météo, ne perdez jamais de vue que vous pouvez “dessaler” (tomber à l’eau) et qu’il faudra nager. La tenue ne doit pas être ample.
L’idéal est :
Quand il fait chaud et ensoleillé : short, tee shirt et chapeau (attention s’enduire de crème solaire n’est pas le remède idéal, vous allez être tout le temps au soleil, des vêtements protègent beaucoup plus efficacement).
Quand il fait frais : combinaison néoprène (pas trop épaisse et dégagée sous les bras pour pouvoir pagayer sans être irrité) ou vêtement technique (type Helly Hansen).
Quand il pleut prévoir une veste légère imperméable.
3/ Protéger vos yeux : s’il y a du soleil, la réverbération est très importante sur l’eau, une bonne paire de lunettes est vivement conseillée, mais attention il faut les attacher. La solution idéale est un petit cordon (ficelle) reliant une branche au gilet (mettre un cordon derrière la tête n’est pas toujours une bonne solution, surtout quand on a la tête à l’envers et qu’il y a du courant). En règle générale les loueurs propose de la ficelle, mais soyez prévoyant ils sont parfois en rupture de stock.
4/ Protéger la tête : Un casque n’est pas obligatoire et les traumatismes crâniens sont extrêmement rares en canoë. Toutefois, pour les jeunes enfants n’hésitez pas à en demander un au moment du départ.
5/ Pour nos amis les chiens, qui accompagnent leur maître sur l’eau. Surtout ne les attachez pas au bateau (et oui certains le font) et ne leur laissez jamais leur laisse fixée au collier. Beaucoup trop de chiens se noient alors que s’ils avaient été libre de leurs mouvements ils seraient toujours là. Ne craignez rien pour eux, ce sont d’excellents nageurs.
Ces quelques conseils de base sont à prendre en compte mais vous en retrouverez bien d’autre sur site de réservation https://www.canoelocationardeche.fr comme un menu type pour une descentes en deux jours, le comportement à adopter dans un rapide, comment se manœuvre votre kayak, des cartes…
Descendre une rivière en kayak doit avant tout être un plaisir et laisser un souvenir inoubliable. Savoir ou l’on va et si préparer contribue pour beaucoup à ce plaisir.
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